Petit rappel sur l'origine du monde technologique dans lequel on vit
On pourrait écrire un article complet sur le mythe de la Silicon Valley (ou le mythe de Apple également). Une chose qui est rarement mentionnée, c'est le fait que l'écosystème dans lequel prospèrent les compagnies de la Silicon Valley est en très grande partie une création du secteur public américain. De ses investissements en tout cas. Mais des institutions du gouvernement américain ont également fait beaucoup de recherche, de supervision et de coordination.
Si vous voulez lire la dessus vous pouvez lire les livres de Mariana Mazzucato comme L'état entrepreneur. J'ai déjà mentionné l'internet (le département de la défense - ARPANET), le World Wide Web (le CERN) et un paquet de composantes de nos gadgets modernes (ordinateurs, cellulaires, tablettes,...) qui ont vu leurs principes élaborés d'abord dans des universités (souvent publiques) américaines ou financés par les agences comme le DOD (département de la défense) et la CIA. L'écran tactile et la technologie de communication cellulaire ainsi que le système GPS entre autre.
Une chose que l'on ne mentionne pas souvent, c'est le fait que l'armée américaine était également le gros moteur derrière le développement des circuits intégrés si essentiels au fonctionnement de nos gadgets. Le premier client à utiliser ces circuits en grande quantité.
S'il avait fallu attendre après le secteur privé pour tous ces développements, on se parlerait probablement encore avec des téléphones à roulettes. Le secteur privé a une aversion pour le risque et investit très peu quand le risque est élevé.
Des succès comme celui de SPACE-X doivent beaucoup au programme Apollo. Les Américains ont raffiné et mis en pratique toutes les technologies de base pour l'exploration spatiale dans le cadre de ce programme du gouvernement américain. Depuis Apollo, on sait très bien comment faire des fusées. Beaucoup de compagnies privées ont travaillé dans le cadre du programme Apollo, mais l'argent était fourni par le gouvernement américain et la coordination et la supervision étaient faites par la NASA.
Bien sûr, les ingénieurs de SPACE-X ont fait un super travail pour faire baisser les coûts mais sans le programme Apollo et les nouvelles technologies disponibles grâce aux investissement du secteur publique, tout ça n'existerait pas.
Si vous voulez lire la dessus vous pouvez lire les livres de Mariana Mazzucato comme L'état entrepreneur. J'ai déjà mentionné l'internet (le département de la défense - ARPANET), le World Wide Web (le CERN) et un paquet de composantes de nos gadgets modernes (ordinateurs, cellulaires, tablettes,...) qui ont vu leurs principes élaborés d'abord dans des universités (souvent publiques) américaines ou financés par les agences comme le DOD (département de la défense) et la CIA. L'écran tactile et la technologie de communication cellulaire ainsi que le système GPS entre autre.
Une chose que l'on ne mentionne pas souvent, c'est le fait que l'armée américaine était également le gros moteur derrière le développement des circuits intégrés si essentiels au fonctionnement de nos gadgets. Le premier client à utiliser ces circuits en grande quantité.
S'il avait fallu attendre après le secteur privé pour tous ces développements, on se parlerait probablement encore avec des téléphones à roulettes. Le secteur privé a une aversion pour le risque et investit très peu quand le risque est élevé.
Des succès comme celui de SPACE-X doivent beaucoup au programme Apollo. Les Américains ont raffiné et mis en pratique toutes les technologies de base pour l'exploration spatiale dans le cadre de ce programme du gouvernement américain. Depuis Apollo, on sait très bien comment faire des fusées. Beaucoup de compagnies privées ont travaillé dans le cadre du programme Apollo, mais l'argent était fourni par le gouvernement américain et la coordination et la supervision étaient faites par la NASA.
Bien sûr, les ingénieurs de SPACE-X ont fait un super travail pour faire baisser les coûts mais sans le programme Apollo et les nouvelles technologies disponibles grâce aux investissement du secteur publique, tout ça n'existerait pas.
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